Nom complet: malia hodson (nom de sa famille adoptive) - Âge vingt-cinq ans - Date et & lieu de naissance:  née le dix-huit juin 1989 à manille, capitale des philippines - Nationalité: américaine - Métier/Études en cours: a ouvert une pâtisserie - Statut civil: célibataire - Statut financier: moyen - Groupe: shattered glass - Chanson country préférée:  en ce moment elle n'a pas la tète à écouter de la musique.

Vers l’âge de quatre ans, dans une des chambres de l'orphelinat se situant dans la capitale des Philippines, la petite demoiselle assise sur son lit contemplait une boule à neige qu'elle tenait précieusement entre ses mains. Délicatement, elle secoua la boule afin que des petites particules blanches s'envolent à l'intérieur du verre.  « T'en fait pas Malia, un jour on aura une famille ! » lança un petit garçon qui venait de pousser la porte de la chambre avant d'y entrer. Son regard toujours fixé sur la boule, la jeune fille ne releva pas la tète vers ce jeune garçon, reconnaissant parfaitement sa voix. « Oui... mais... et si personne ne nous veut ? » répondit la jeune fille après quelques instants de silence. « Eh ben, on restera rien que tout les deux ! » commença le brun avant de s'asseoir aux cotés de sa sœur.  « Pour toujours ! » finit-il par dire en affichant un large sourire sur ses lèvres.


« Kaneo, Malia, voici enfin vos nouveau parents ! » annonça une femme d'une quarantaine d'année à l'encontre des deux enfants âgés de cinq ans, avant de repartir chercher leur valises. En effet, les deux jumeaux avaient enfin étés adoptés par un couple américain. C'était le jour des présentations, le jour où ils quitteront les Philippines en direction de l'Amérique. La jeune demoiselle, intimidée par les deux adultes, tenait fermement la main de son frère, et avec son autre main libre, serrait le plus fort possible sa boule à neige contre elle. « Je... moi c'est Kaneo, et elle c'est Malia ! » commença le jeune brun, plus que ravie de rencontrer enfin ses nouveaux parents. « Bonjour Kaneo, bonjour Malia. Moi c'est Lexie et lui c'est John. Je sais que ça doit être bizarre pour vous, alors si vous voulez, vous n'êtes pas obligés de nous appelez papa et maman. » répondit la jeune femme, un sourire aux lèvres, avant de s'avancer et de s'agenouiller devant les deux enfants. « Quelle belle boule à neige tu as là, Malia. » dit l'homme en adoptant la même position que sa femme. « Oui... je... elle était à ma maman. C'est elle qui me l'a donnée quand je suis née.  » répondit Malia, en reportant son regard sur l'objet. « Moi aussi j'en ai une ! Mais elle est dans ma valise parce j'ai peur de la faire tomber !  » ajouta son frère tout en rigolant, ce qui décrocha un sourire à la petite fille. « Eh ben ! Elle est gentille votre maman ! D'ailleurs nous aussi on a quelque chose pour vous... une belle maison qui vous attend... » commença Lexie, afin de doucement faire comprendre aux enfants qu'il était temps de partir. La directrice de l'orphelinat revint alors, les mains chargées de quelques sacs et de deux valises. « Bon, je propose qu'on laisse Jonh porter tout les trucs et nous on fait la course jusqu'à la voiture ? Le premier arrivé a droit à une glace ! » lança la jeune femme avant de partir en courant en direction de la sortie. « Mais c'est de la tricheuuuuh! » crièrent les deux jumeaux en même temps avant de suivre la femme déjà loin, pour tenter de la rattraper.


Assise sur le canapé aux cotés de son père, la jeune adolescente regardait une émission télévisée alors que lui feuilletait un journal.
« Dis papa... je peux te poser une question ? » commença-elle. « Bien sur ma chérie, vas y. » répondit-il sans relever les yeux de son journal. « En fait... je me demandais pourquoi maman et toi avez décidé d'adopter ? » demanda-elle en baissant le son de la télévision. Cette question lui titillait l'esprit depuis maintenant quelques mois, toutefois elle n'arrivait pas à la prononcer à haute voix. Maintenant que c'était chose faite, elle se sentait quelque peu soulagée. L’homme porta alors son attention sur sa fille et dû se racler la gorge cherchant ses mots. « Eh bien... c'est un peu compliqué. Mais puisque ta mère et moi vous avions promis de toujours vous dire la vérité, alors voilà... quelques années avant de vous adopter toi et ton frère, nous avons eu un enfant. D’après les médecins il y a eu des complications lors de l'accouchement et... malheureusement il n'a pas survécu. Il est décédé seulement quelques minutes après avoir vu le jour. » expliqua-il en regardant dans le vide. « Ouaw... je... je savais pas que vous aviez eu un enfant avant nous. » murmura Malia, touchée par les mots de son père. « Ne t'en fais pas. C'est grâce à cet événement que vous êtes là aujourd'hui. C'est vrai que nous étions dévastés moi et ta mère... mais c'est comme ça que nous avons décidé d'adopter. Approchant tout les deux de la quarantaine, je crois que tu peux comprendre qu'il aurait été difficile pour nous d'avoir un autre enfant... » « Oui... je vois. Je sais que c'est pas bien de dire ça maintenant, mais en tout cas, je suis contente que Kaneo et moi soyons là. » dit la jeune fille en souriant.  « Oui moi aussi ma chérie, je suis content de vous soyez là. » répondit-il en affichant le même sourire. « Dis, on peut inviter Siobhán à dormir ce soir ? » lança l'adolescente, passant du coq à l'âne sans aucune logique. « Alors là, demandes à ta mère ! ».  « Oh non, pas encore miss Everdeen ! » retentit une voix en provenance des escaliers. « Tais-toi ! Je suis sûr que tu l'aimes presque autant que moi, alors pouet pouet !  » répondit Malia en criant pour que son frère puisse l'entendre, avant de remonter le son de la télévision.  


« Moi ce que je veux, c'est créer un endroit qui brille. Un endroit où les gens ressortiront les yeux pleins d'étoiles. Un endroit rose, bleu ou violet. Des couleurs pastels quoi. Un endroit qui réunit des mets aussi bon les uns que les autres. Du sucré au salé, du amer au acide. Moi ce que je veux, c'est cuisiner. Cuisiner des gâteaux, des sucreries, des brioches et des pains au chocolat. Des cupcakes, des muffins, des flans, des tiramisus et des roses des sable. Oui, moi ce que je veux c'est que les gens entrent avec l'eau à la bouche dans cet endroit peut importe l'heure de la journée. Du matin jusqu'au soir. Oui, moi ce que je veux c'est créer mon endroit pastel. » Malia se remémora ces quelques mots qu'elle avait prononcé à son frère jumeau il y a quelques années, alors qu'elle se baladait sur un site internet afin de trouver les études dont elle aurait besoin pour ouvrir une pâtisserie.


« Malia, il faut que tu viennes manger... » tenta une faible voix derrière la porte.
Malia, allongée sur son lit, reconnut la voix de sa mère mais ne répondit pas. Quelques instants passèrent alors avant que des bruits de pas qui s'éloignaient se firent entendre. Ayant prit congé à son boulot, voilà maintenant plusieurs semaines que Malia ne bougeait plus de cette chambre. Les rares fois où elle se levait étés lorsqu'elle devait aller au toilette, ou qu'elle était à cours de mouchoir. La demoiselle tenait dans ses mains une boule à neige. Elle la serrait contre elle, comme si l'objet allait disparaître si elle le lâchait. Cette boule à neige n'était pas la sienne. Non, c'était celle de son frère jumeau décédé. En effet, il avait perdu la vie comme des centaines d'autres personnes lors de la fameuse tempête. Celle qui était encore ancrée dans la mémoire de nombres de personnes, dont Malia. Depuis ce jour là, elle rêvait chaque soir de ce qu'il s'était passé. La voiture. L'arbre. Puis plus rien. Des centaines de questions se bousculaient dans sa tète. Et si c'était elle qui avait conduit ce jour là ? Et si elle n'avait pas autant insister pour rejoindre leur parents ? Et si ils avaient pris un autre chemin... et si, et si. On pouvait refaire le monde avec des et si, mais ça ne changera jamais rien. Pourtant, Malia n'arrivait pas accepter ce fait. Elle ne pouvait tout simplement pas accepter que son frère ne soit plus de ce monde. Comment font-ils ? Tout ces gens qui ont perdus des êtres chères durant le déluge... comment font-ils pour continuer à vivre comme si rien n'était ? Comment font-ils pour réparer les dégâts ? Comment font-ils pour ne pas souffrir autant qu'elle ? Malia avait terriblement mal. Elle a perdu sa moitié, son tout. « Tu m'avais promis... pour toujours. » murmura-t-elle dans un souffle, les larmes n'apparaissant même plus tant elles avaient coulées.